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ON A TESTÉ LA V2 DU RESTAURANT LA FINE MOUSSE

Un décor plus chaleureux, un nouveau chef au CV musclé, une sommelière bière américaine en béton, le restaurant La Fine Mousse s’est trouvé de nouveaux atouts pour promouvoir ses accords mets et bières. En bon reporter, Barmag est parti jouer au cobaye pour le dîner de la Saint-Valentin. Impressions !    

Le restaurant La Fine Mousse a fait peau neuve

Au fin fond du XIe arrondissement à Ménilmontant, pas très loin de la rue Oberkampf, la seconde adresse “côté assiette” du bar La Fine Mousse vient de faire peau neuve. Créé en 2014, ce restaurant pour épicuriens avertis vient de s’embellir après quelques mois de travaux : des murs rouges camaïeux aux teintes plus douces, un éclairage plus tamisé, des détails déco industrielle et quelques plantes vertes suspendues pour la touche green. La photo du brasseur Daniel Thiriez occupe toujours une place d’honneur et les leaflets de Planète Bière sont déjà en place !

Un décor plus cosy
Cantillon garde une place de choix dans le coeur des finemoussiens

Les deux salles sont monopolisées par une flopée d’amoureux hypnotisés par leurs verres et leurs assiettes. C’est bon signe ! Deux couverts nous attendent au comptoir. C’est la meilleure place : devant les dix becs et l’ardoise géante exposant les belles cuvées de ce soir.

La sommelière bière Bianca nous accueille avec bière et sourire

Face à nous, Bianca la sommelière bière, une américaine pêchue, et son équipe de nanas mènent la danse entre les bières et les plats. On ouvre ses oreilles : leurs conseils ont l’air bien affûtés. On mate les assiettes, les portions paraissent généreuses et appétissantes. On a déjà eu de bons échos sur le chef Victor Leclercq reconnu pour ses prouesses dans deux hauts lieux de la cuisine parisienne, BAT et le Saint-James Paris, et son appétence pour la bière.

Passons au moment clé de la soirée : la sélection de l’entrée, du plat et du dessert dans le menu (35 €) avec accords bières (15 €). Un tarif très correct pour tenter cette aventure mousseuse. Alors on attaque !  

Une entrée iodée pour une gose à la menthe

L’entrée : saumon gravlax marié à des pickles de betterave, crème aigrelette, parsemé d’aneth et de sésame.

Accord bière : La Badmotor Finger de la brasserie italienne Croce di Malto, une gose à la menthe titrant 4,8%, caractérisée par un côté salin et de menthe.

Avis : un excellent combo qui adoucit le côté sucré et terreux de la betterave et accentue toute la fraîcheur de l’aneth.
Une viande de boeuf maturé avec une stout cerises griottes

Le plat : paleron de bœuf maturé de 45 jours allié à des artichauts, olives vertes, pommes grenailles et arrosé de jus à la sarriette.

Accord bière : The Amazing Spider Nicky de la brasserie belge l’Ermitage, une douce stout aux cerises griottes à 5,1%.

Avis : une belle association avec une viande tendre et puissante et une stout qui reste discrète. Le parfum de cerise griotte de la bière fait écho au jus de sariette.
Un dessert crémeux et citronné avec une sour ale

Le dessert : crème de citron mélangée à une meringue, des noisettes cuites et de la fenouil.

Accord bière : Passion Tang de la brasserie norvégienne Lervig, une sour ale fruitée à 7%.

Avis : un judicieux mariage entre un dessert mélangeant les textures et une bière ronde et équilibrée brassée avec du fruit de la passion. Une belle explosion de fraîcheur !

Verdict : une excellente expérience gastronomique avec des accords réfléchis, des assiettes ultra copieuses et savoureuses, et des bières artisanales de brasseurs du monde entier, le tout accompagné des conseils d’une équipe du tonnerre. Une table autant pour les puristes que les novices de la bière. Une mise à jour réussie.

La Fine Mousse : 4 bis avenue Jean Aicard – 75011 Paris – Tél. 01 48 06 40 94 – lafinemousse.fr

Écrit par Laurence Marot

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