Pour approfondir votre connaissance des liquides (et du solide) en tous genres, Barmag a sélectionné 2 nouveaux ouvrages avec en prime une interview de leurs auteurs.
Bonne lecture !
« Le Dictionnaire de l’apéro » d’Arnaud, Paul et Quentin de la Fédération française de l’apéritif
(FFA), chez Hachette Pratique Prix : 35 €.
Pitch : les 3 fondateurs de la FFA nous font voyager dans la France des petits producteurs pour nous y débusquer quelque 200 composants indispensables, liquides ou solides, pour passer un bon moment et pratiquer notre sport national favori : l’apéro !
Combien d’établissements avez-vous aujourd’hui en France ?
La FFA, c’était à l’origine une blague sur les réseaux sociaux quand nous étions étudiants. Il y a 6 ans, nous avons eu l’idée de la première épicerie-bar entièrement dédiée à l’apéro avec uniquement des produits artisanaux et français. Nous avons bientôt 6 établissements et notre rêve est que chaque région de France ait son ambassade de l’apéro, avec des produits locaux.
À qui est destiné cet ouvrage ?
On a voulu écrire la bible de l’apéro qui doit être sur toutes les tables basses de France, à côté du saucisson et du pastis ! C’est un beau et gros livre, très documenté, très bien illustré, au ton léger avec beaucoup de contenu : historique, gastronomique, culturel, sociologique… On a rencontré des historiens, des artistes, des chefs et de très nombreux artisans producteurs. On a voulu célébrer l’apéritif au sens large, en tant qu’art de vivre à la française.
Quels sont les fondamentaux d’un apéro réussi ?
Il y a autant de manières de prendre l’apéro qu’il y a de Français ! On n’a pas de leçon à donner dès lors qu’on passe un bon moment ! Mais pour moi, c’est un bon vin blanc ! Je suis d’Angers, j’aime bien par exemple le Chenin. Un bon jambon cru, du Noir de Bigorre si on veut se faire plaisir. Pour résumer, un bon apéro c’est la devise de la FFA : bien manger, bien boire, bien se marrer !
« Le Cognac, dix façons de l’accompagner », de Jean Dusaussoy aux Éditions de l’Epure. Prix : 10€
Pitch : Cet ouvrage mini-format propose dix façons de déguster un cognac avec des accords culinaire
soigneusement choisis. Au travers de récits de ses rencontres avec des chefs ou des producteurs amoureux de gastronomie, il nous fait partager son goût pour les plaisirs rares.
C’est ton premier livre ?
Oui, c’est le premier. Venant de la fiction, je n’ai pas une écriture journalistique, mais narrative et j’aime écrire des phrases courtes. Je me rappelle ma première chronique sur le vin, où la rédactrice en chef était revenue vers moi en me disant que je n’étais pas là pour écrire du poème en prose !
Es-tu un grand amateur de cognac ?
À l’origine, je suis plus « armagnac » pour son côté « brut de décoffrage » et « de fût » ainsi que pour l’effet millésime mais comme pour le champagne, j’ai appris à aimer les subtilités du cognac à travers ses typologies.
Quelle la dernière maison de cognac que tu as visitée ?
Le domaine de Frédéric Bourgoin. J’aime ses explorations sur les micro-fûts et ses audaces comme son Double-lie ainsi que ses éthers de folie ou son Marée haute, dilué à l’eau de mer.
Quel est ton accord préféré dans ce livre ?
Pâté en croûte et cognac. Tout particulièrement la caille et le foie gras sur un XO : c’est le parfait équilibre entre gourmandise et rancios.
