Laurence Marot
La forme carrée de sa bouteille et son bouchon la rendent unique. Depuis près de 600 ans, sa recette est restée secrète. Pour la communauté internationale du bar, c’est la référence des liqueurs italiennes. Dans le prestigieux classement de Drinks International, elle fait partie des « bestselling brands ».
Voici l’histoire d’une légende des spiritueux, en plein essor cocktail.
Une recette ancestrale qui a traversé le temps
La liqueur amaretto Disaronno fait partie des grandes maisons italiennes qui font vibrer aujourd’hui le monde du cocktail.
Il faut remonter les aiguilles du temps jusqu’en 1525, en plein âge de la Renaissance, pour comprendre sa genèse. Un élève de Léonard de Vinci, Bernardino Luini, est chargé de peindre une fresque de la Vierge dans le sanctuaire de Notre-Dame des Miracles à Saronno au nord de l’Italie. Celui-ci s’inspire du visage d’une belle aubergiste de la région. Elle le remercie en lui offrant un précieux flacon renfermant une liqueur ambrée et aromatique.
Au XVIIe siècle, la famille italienne Reina découvre la recette qu’elle décide de distiller en la préservant sur plusieurs générations. Les 2 seuls indices de sa composition : amande amère et vanille de Madagascar, qui lui confèrent cette belle douceur et onctuosité. Après un premier succès auprès du public, au début des années 1900, avec l’ouverture d’un atelier-boutique dédié à la liqueur à Saronno, la famille Reina monte en 1947 la société I.L.L.V.A. (Industria Lombarda Liquori Vini e Affini) qui produit toujours la même recette de Disaronno Original mais avec des outils plus perfectionnés.
Dans les années 1960, la société familiale tisse sa toile à l’export. Le monde découvre ses saveurs gourmandes et c’est un carton !
Un autre épisode-clef s’ajoute à l’histoire de la liqueur : une bouteille créée par un maître verrier de l’île de Murano, avec son bouchon au format carré qui la distingue des autres spiritueux.
À la conquête de l’univers de la mixologie
La crise sanitaire n’a pas freiné les ardeurs de cette icône italienne et son image de dolce vita pour s’imposer dans la stratosphère du cocktail, en France comme à l’étranger.
« Nous avons une image qualitative au même niveau que la Chartreuse et Grand Marnier, 2 institutions en France », commente Gabriele Martinello, manager de la marque en France, en Irlande et au Canada. Disaronno a intégré, en France, le portefeuille d’un des mastodontes de la distribution, Dugas, qui a lancé en 2021 sa pépite à mixer, Disaronno Velvet, une crème encore plus onctueuse.
Dans une ère où l’art de vivre à l’italienne et ses spiritueux ont le vent en poupe, la marque de liqueur multiplie, avec succès, ses actions cocktail auprès de grandes figures de la mixologie parisienne. Bel exemple de partenariat avec le restaurant branché Perchoir Porte de Versailles, transformé cet hiver en chalet, qui mettait à l’honneur certains cocktails signature tels Disaronno Sour ou Disaronno Fizz. Pour cet été, la marque organise le 30 juin un master class et guest shift chez Danico, bar pointu de Nico de Soto, en collaboration le renommé bar de Florence, Locale Firenze. Un événement à ne pas manquer !
Côté international, cette liqueur italienne préférée des bartenders s’est jointe depuis 2020, à la sélecte liste des partenaires de The World’s 50 Best Bars et décerne le prestigieux prix du « Highest New Entry Award ».
« Le marché de l’Amérique latine est important pour la marque. Disaronno a toujours été à l’avant-garde lorsqu’il s’agit de promouvoir la communauté des barmen pour diffuser la bonne boisson, l’innovation. Nous avons de grands projets pour continuer à accompagner ce bar », commente Simona Bianco, Global Trade Advocacy.
L’emblématique spiritueux italien a renouvelé son partenariat pour 2022 et a participer à la première édition de North America’s 50 Best Bars. Une belle consécration !
