Selon le collectif Culture Bar-Bars, 30 à 40% des boîtes de nuit et des bars de France pourraient définitivement fermer leurs portes après la crise sanitaire. Aussi, il s’agit de contribuer à la réouverture d’un maximum d’établissements post-Covid. L’idée ? Leur garantir alors un apport de trésorerie pour éclairer l’avenir.
Un jour, il faudra ressortir. Et bien plus encore, il faudra revivre. Les bars, lieux de prédilection pour se retrouver doivent donc tenir la distance. Objectif : garantir à leurs clients les espaces de vie qu’ils avaient l’habitude de fréquenter. En ce sens, AB InBev France (distributeur de Bud, Leffe, Tripel Karmeliet et Corona) a lancé le 3 avril la plateforme « Bar solidaire », qui vise à mobiliser les Français autour de leurs bars préférés en leur garantissant notamment un apport de trésorerie.
Ce dispositif invite chacun à souscrire sur le portail www.barsolidaire.fr un bon d’achat dont le montant sera ensuite doublé par AB InBev France en équivalent bière. « En complément des mesures annoncées par le gouvernement, nous espérons que cette initiative permettra au plus grand nombre d’établissements français, qu’ils soient ou non clients d’AB InBev, de traverser cette crise et de garder l’espoir dans les semaines qui viennent », précise Jacques Lebel, directeur général d’AB InBev France.
3 millions d’euros sur la table pour anticiper
Concrètement, les Français peuvent ainsi acquérir sur le site un bon d’achat à destination de leurs bars fétiches, dont la somme leur sera immédiatement reversée par AB InBev. Ensuite et dès la réouverture du lieu, les consommateurs pourront utiliser les bons dans cet établissement.
La force du dispositif réside dans la garantie d’AB InBev d’offrir une aide économique supplémentaire en venant doubler la valeur du bon d’achat en équivalent bière, et ce pour un montant cumulé total de 3 millions d’euros en valeur commerciale. De quoi renforcer la trésorerie des établissements et préparer activement leurs réouvertures.
« Nous invitons tous les bars, cafés, hôtels et bars de France à s’enregistrer sur le site www.barsolidaire.fr pour bénéficier du soutien de ce programme, et tous les Français attachés à leur établissement préféré à se procurer un bon », souligne Jacques Lebel. Cette mécanique, déjà mise en place dans d’autres pays européens comme la Belgique et le Royaume-Uni, a fait ses preuves. En atteste la plateforme belge qui recense déjà 2 000 établissements partenaires pour une récolte de 150 000 euros. Ici, en France, au bout d’une semaine, ce sont déjà 200 établissements qui se sont inscrits sur la plateforme, et un total en bons d’achat de 11 605 € !
Par Gérald Dudouet