C’est le grand maître du rhum de Marseille. Aujourd’hui, le magicien des spiritueux est parti en mission au Cambodge. Il s’agit de confectionner des eaux-de-vie de canne à sucre pour le compte d’une nouvelle distillerie. En quelques années et quelques cuvées, le voilà devenu l’un des experts français de la catégorie.
Si vous n’avez pas encore dégusté toute la gamme des rhums réalisés par le roi de la distillation et de l’élevage de la cité phocéenne, alors rendez-vous près du port de Marseille, à l’Atelier Ferroni, qui accueille sa kyrielle de créations. Sa passion pour l’histoire des spiritueux l’a amené à plancher rapidement sur la création d’un rhum, à l’ouverture de sa distillerie, Maison Ferroni.
« Je souhaitais faire une boisson inspirée de l’héritage historique de la ville au XIXe. Il existait alors plus de 100 marques, qui ont périclité. Mon idée était de réaliser une cuvée parée du style de cette époque, avec un assemblage de différentes origines des Caraïbes », explique Guillaume.
Chose dite, chose faite. Baptisé Ferroni Ambré, cette expression est un assemblage de 3 rhums provenant de Trinité-et-Tobago, de Guyana et de l’île Maurice, élevés sur un temps très court en ex-fût 100% français : 12 mois en fût de cognac et 6 mois en fût de Rasteau. La signature aujourd’hui de la Maison Ferroni.