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EXPLORATION DE BARS À PARIS, MARSEILLE, MARTILLAC, RENNES, LYON ET LILLE POUR LE MOIS D’OCTOBRE.

Nouvelle saison, nouveaux bars : autant d’occasions de sortir pour tester des concepts savamment orchestrés dans des établissements clamant haut et fort leur identité ! Bars à shots, à jeux, ou encore dédiés au street-art… Faites le plein de bonnes adresses !

The Englishman Cocktail Club : Londres en plein Paris

Dans un espace de 70 m² à la fois cosy et chaleureux, les amateurs de cocktails haut de gamme se laisseront rapidement griser par l’atmosphère feutrée de The Englishman Cocktail Club, situé rue René-Boulanger (10e arrondissement). La décoration (canapés en velours, tapisseries démodées…) n’est pas sans rappeler les vieux clubs à cocktails londoniens.

Il vous promet une carte qui ne devrait pas vous laisser indifférent. Serez-vous tenté par un Red Sweet Chili Peppers à base de vodka Laurier, d’amaretto, d’orgeat, de poivrons, de blanc d’œuf ou de citron ? Ou bien jouerez-vous l’exotisme, la force et le caliente en sollicitant un Pantin à base de blend de rhum, de piment maison, de vanille, d’orgeat, de passion, de citron et de pomme ? Pour le savoir, une seule option : franchir la porte.

The Englishman Cocktail Club 
38, rue René-Boulanger
75010 Paris

Faites un saut dans le temps au Flashback Café !

Si la nostalgie vous colle à la peau, alors le Flashback Café de Marseille devrait pleinement répondre à vos élans. Ouvert depuis le 1er septembre avec une soirée d’inauguration en fanfare, l’établissement d’une surface de 650 m² est séparé en 2 espaces : l’un dédié à la restauration, et l’autre au bar. Un véritable voyage dans le temps !

Côté fringale où jusqu’à 150 clients peuvent s’attabler, absolument tous les objets, des chaises aux assiettes en passant par les serviettes, vont des années 1950 aux années 1970.

Côté bar, la décennie 1990 prend le relais avec là encore un bar Tetris, un salon qui reproduit l’intérieur de chez les Simpson sans omettre une multitude de gadgets, de jeux et de matériels d’époque comme le Rubik’s Cube, des cassettes audio… Passé le décor, la programmation est l’un des points forts de l’établissement avec des concerts, des DJ sets, empruntés aux 1990’s, mais aussi des spectacles à l’instar des Printemps du rire qui s’y dérouleront au mois de mars.

Flashback Café
4, rue de la République
13001 Marseille

Le O’Bouche à Oreilles, comme à la maison

À la fois raffiné et populaire, le O’Bouche à Oreilles a élu domicile à Martillac, à 20 kilomètres de Bordeaux. Voilà un excellent compromis pour les habitants du sud de la Gironde qui n’ont pas le courage d’aller jusqu’au Port de la lune pour festoyer !

Imaginé par 2 frangins, cet endroit dont la plus-value réside dans une grande et belle terrasse pouvant accueillir 150 convives n’est pas sans rappeler les guinguettes qui fleurissent ici et là durant les périodes d’été. Comme leurs consœurs, pergolas, transats, guirlandes et rouleaux de fils électriques transformés en tables basses donnent le ton. L’intérieur tout en bois n’est pas en reste avec de hauts guéridons et des chaises de bar, sans oublier un coin plus cosy avec des canapés, des jeux et une cheminée.

En cette période de Coupe du monde de rugby où l’établissement retransmet les matches, le succès déjà au rendez-vous nécessite de réserver sa place. Comme quoi le nom n’est pas usurpé !

Le O’Bouche à Oreilles
10, chemin de la Vieille-Ferme
33650 Martillac

Place aux jeux à la Reine de cœur ! 

Surfant sur une thématique qu’ils connaissent sur le bout des doigts, à savoir le jeu, Sarah Blaineau, Loïs Boutin et Thomas Larcher, qui se côtoient depuis plus d’une décennie au sein de l’association Borderline Games de Rennes, viennent d’ouvrir la Reine de cœur.

Déjà promoteurs du festival Rennes en jeux créé en 2018, Thomas et ses acolytes souhaitent donc insuffler leurs connaissances et leur passion en la matière avec la mise à disposition d’une centaine de jeux, et aussi transmettre leur appétence pour la culture.

Au programme : expositions, théâtre, concerts, impros, stand-up, ateliers d’écriture, soirées tatouages… De quoi ouvrir le champ des possibles et profiter de leur réseau associatif pour une belle palette d’événements. À noter : une terrasse intérieure et l’opportunité, chaque midi, de se restaurer avec des plats à base de produits locaux.

La Reine de cœur
48, rue de Saint-Brieuc
35000 Rennes

Le Candy Shot : un shot entre 2 bars

À Lille depuis quelques semaines, un tout petit lieu aux couleurs rose bonbon rappelant un magasin de friandises vient de voir le jour. Son nom : le Candy Shot. Sa surface : 13 m².

Si les établissements ont rarement un espace minimaliste, le Candy Shot, porté par l’équipe du Social Group, déjà propriétaire du Cartel, de la Madre et du Amor Amor, joue une sorte de carte intermédiaire entre la Madre et le Amor Amor. Géographiquement installé à quelques pas de ces 2 prédécesseurs, le Candy Shot a en effet vocation à inspirer les amateurs de tournées des grands-ducs. Dans les faits, l’idée est de permettre aux consommateurs de se retrouver le temps d’une pause à base de shooters dans le Candy Shot après être passé à la Madre ou au Cartel.

À noter : une carte très travaillée avec des recettes ayant fait leurs preuves dans les établissements du Social Group. En somme juste une friandise…

Le Candy Shot 
1, rue des Bouchers
59800 Lille

Le Jobaar : art urbain, bières et pizzas

Le Jobaar, c’est avant tout une affaire de tribu. Initié par la famille Di Litta, déjà propriétaire de l’enseigne Barabaar dont 3 établissements sont installés à Lyon, ce bar ouvert le 1er septembre garde l’esprit festif et la carte qui ont fait le succès de ses prédécesseurs, tout en se parant d’une nouvelle identité. Établi sur 2 niveaux dans 250 m², le lieu intégralement recouvert de fresques, de graffs et de photos a pour particularité d’être totalement dévolu au street-art avec possibilité pour les consommateurs de personnaliser eux aussi l’établissement.

Pour le reste, les habitués retrouveront un large choix de bières en pression, des cocktails, ainsi que les célèbres pizzas de l’enseigne, auxquels s’ajoutent un baby-foot, la retransmission de compétitions sportives et des soirées festives… Boosté par la réputation des Barabaar, le Jobaar devrait cartonner.

Le Jobaar 
86, cours Vitton
69006 Lyon

Écrit par Gérald Dudouet

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