Alors que le réchauffement climatique s’impose désormais à nous, France Boissons qui ne cesse d’asseoir sa RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), en faveur notamment du développement durable, vient d’équiper sa flotte d’une dizaine de camions électriques. Un dispositif parmi tant d’autres à l’instar de l’écoconduite, de la transformation d’huile de friture en biocarburant…
Rencontre avec Loïc Latour, le président.
Pouvez-vous nous livrer en quelques chiffres ce que représente France Boissons dans le paysage des distributeurs français à destination du CHR ?
En 2019, soit avant la crise sanitaire, France Boissons enregistrait un CA d’environ 1 milliard d’euros, ce qui en fait encore aujourd’hui le leader de la distribution de boissons et de services à destination du CHR. Nous comptons 2 300 salariés, dont 420 commerciaux répartis en national sur 71 sites. Nous livrons 46 000 clients, dont 35 000 en CHR. En une année, nous distribuons notamment 850 000 hl de bière.
Face à la demande d’un marché, de plus en plus sensible à la diversité, nous offrons à nos clients l’accès à plus de 6 000 produits. Cela va des bières aux vins en passant par les spiritueux, les jus, les eaux… Une diversité également rattachée aux demandes de plus en plus importantes de produits locaux.
Ces dernières années, l’élément majeur c’est l’avènement de notre site MyFranceBoissons.fr puisque, à fin décembre 2021, 50% des clients passaient leurs commandes par ce biais. En outre, sur cette plateforme, nous avons ajouté 6 000 références via une marketplace que nous avons principalement axée sur le bio et le local. Toutefois, je m’interroge : l’appétence des Français pour les produits locaux, bio, durables mais nécessairement plus chers tiendra-t-elle face à l’érosion du pouvoir d’achat ? Je n’ai pour l’heure aucune réponse.
En fin d’année dernière, vous avez équipé votre flotte de 10 camions électriques. Est-ce un début ?
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Retrouvez l’article complet en ligne dans notre magazine BARMAG N°163.
