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LES PRODUCTEURS DE RHUM À SUIVRE (1/3) : IMMERSION CHEZ PAYET & RIVIÈRE

Le paysage continue de s’étendre aux quatre coins du globe. Cap sur La Réunion pour découvrir Payet & Rivière : les premiers rhums de propriété de La Réunion

Les amateurs de rhum suivent avec intérêt le parcours d’Alexis Rivière, héritier de la lignée de Quartier-Français, grand groupe historique de l’industrie sucrière réunionnaise. 

En 2014, cet entrepreneur visionnaire a fondé la sucrerie Payet & Rivière, nichée sur le domaine historique de Bel Air. Son objectif ? Faire revivre les traditions sucrières locales grâce à des produits d’exception comme le Galabé, ce sucre brut et non raffiné emblématique de La Réunion, décliné sous diverses formes. « Nous avons ciblé la gastronomie et convaincu les chefs d’adopter nos produits. » Résultat ? Un véritable succès ! 

Mais Alexis Rivière n ne s’arrête pas en si bon chemin. Aujourd’hui, il passe à la vitesse supérieure avec l’ouverture de sa propre distillerie. Un projet ambitieux, qui marque un tournant pour l’industrie du rhum à La Réunion. « Voilà longtemps que nous rêvions d’explorer d’autres horizons », confie-t-il. Dans un paysage déjà dominé par des géants comme Savanna, Isautier et Charrette, la distillerie Payet & Rivière entend se démarquer. Depuis 6 mois, l’équipe a investi dans des équipements de pointe, notamment un alambic à repasse de 3 000 litres, pour garantir une production de qualité. 

Et pour parfaire le tout, Alexis s’est entouré d’un expert reconnu : Benjamin Galais, ancien maître de chai chez Maison Ferrand, supervise la partie technique. Pour ses débuts, la distillerie a frappé fort avec 2 rhums blancs « single estate » : un agricole et un traditionnel de sirop, véritables premières sur les terres réunionnaises. « Pour notre rhum traditionnel, qui titre 43,6 degrés, nous distillons notre sirop de canne, ce qui nous permet d’explorer une palette aromatique unique. Quant au rhum agricole, qui affiche 50,3 degrés, il est élaboré à partir du jus de nos propres cannes, issues de parcelles spécifiques de la propriété. » 

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Écrit par Laurence Marot

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