Instigateurs d’ambiance et pourfendeurs de convivialité poursuivent leurs ambitions avec l’ouverture de nouveaux bars. Pour preuve la naissance d’établissements dans l’Hexagone. Suivez le guide !
Rennes : le Noktambül, le café-concert dédié au jazz et aux artistes locaux
Après le bar-salle de spectacle l’Uzine, dernièrement créé à Rennes, la ville voit apparaître un établissement du même acabit : le Noktambül.
Ce café-concert installé dans les murs du feu Mondo Bizarro, bien connu des oiseaux de nuit pour sa programmation punk-rock, a choisi de valoriser le jazz sans oublier les groupes et chanteurs locaux.
L’idée : construire un pool d’artistes qui se relaieront au fil des saisons, tout en assurant un rôle de tremplin à même de promouvoir de jeunes pousses désireuses de gagner en reconnaissance. Porté par Gürbüz Göksu, un ancien musicien désormais retraité qui accompagnait des danseurs du conservatoire, le Noktambül a pour ambition d’accueillir des répétitions ouvertes au public et aussi des expositions. À noter que l’établissement n’ouvre ses portes que le vendredi et le samedi.
Noktambül,
264, avenue du Général-George-Patton
35700 Rennes
Maddalena : un bar à cocktails dans une galerie d’art
Après le Segreto, terrasse éphémère cachée du côté de l’Opéra, l’agence événementielle parisienne Rure a imaginé un concept là encore éphémère baptisé la Maddalena, ouvert jusqu’au 31 mai.
Installé au cœur du Marais dans une galerie d’art de 500 m², cet établissement nous invite à une expérience sensorielle d’exception. Au regard chacun peut profiter de l’exposition d’œuvres lumineuses, qui éclairent à elles seules l’espace. Au goût, d’originaux cocktails éveillent les papilles quand des senteurs, imaginées par le parfumeur Diptyque, se diffusent dans l’espace. Bien entendu, pour une immersion des plus exhaustives, la musique est au rendez-vous avec une salle de concert privée. Cette pièce, équipée d’une plateforme circulaire qui n’est pas sans rappeler les années 1970, accueillera des artistes éclectiques.
À la Maddalena… déconnexion garantie.
Maddalena
7, rue Portefoin
75003 Paris
HEIN : le taproom lillois est déjà dans la place !
Après avoir inauguré début 2020 sa première brasserie à Saint-André, à quelques kilomètres de Lille, l’équipe de Brique House installe un autre établissement au cœur de la capitale des Flandres.
Dénommé HEIN, l’endroit peut accueillir jusqu’à 200 personnes sur 3 niveaux tandis qu’une terrasse se veut un établissement futuriste alliant taproom, lieu de brassage – avec des cuves installées sur place – et cantine. Ici, les productions locales ont la part belle avec une vingtaine de bières artisanales versées directement via un mur à becs, et des spécialités gastronomiques nordistes revisitées par l’équipe de Brique House. Des jeux, à l’instar d’un baby-foot, sont également de la partie. À noter un troisième opus à venir dans le courant de l’année à la Maillerie, à Villeneuve-d’Ascq, qui se dénommera le « Heavy Toys & Slash Machines » (HTMS). Affaire à suivre…
HEIN
13, place Saint-Hubert
59800 Lille
Le Dernier bar avant la fin du monde débarque à Bordeaux
Après Paris puis Lille, l’enseigne le Dernier bar avant la fin du monde pose ses valises à Bordeaux. Située à quelques pas de la place de la Victoire, la marque de fabrique de l’établissement se veut l’imaginaire et plus précisément la culture geek, les films de science-fiction, et aussi des œuvres littéraires avant-gardistes.
Il a rapidement trouvé son public. Dans une atmosphère à la fois ludique et futuriste où des dizaines de jeux de société méconnus sont proposés à la clientèle, le Dernier bar avant la fin du monde n’a pas vocation à s’endormir dans son décor. Ainsi régulièrement, l’établissement propose des ateliers et des concours dédiés à la créativité à l’instar d’apéroboats où les clients viennent présenter des robots conçus par eux-mêmes. En outre, côté boissons, les cocktails inspirés de classiques ont été rebaptisés Poison Ivry, Death Star… en référence à la SF.
Le Dernier bar avant la fin du monde
17, rue Élie-Gintrac
33000 Bordeaux
Big Easy : le bar à cocktails s’inspire de La Nouvelle-Orléans
Ouvert en décembre 2021 à Lyon, le bar à cocktails Big Easy s’inspire de La Nouvelle-Orléans avec une connotation jazzy clairement assumée.
Dans une ambiance feutrée où, accrochés aux murs, se côtoient vinyles et têtes d’affiches intemporelles de Miles Davis à Louis Armstrong, ce bar à cocktails affiche 6 cocktails signatures à base de gin, de vodka, de tequila, de chartreuse verte, de rhum ambré, de feuilles de roquette, de lait d’amande… Seulement 6 cocktails, mais savamment étudiés qui ont pour particularité d’être associés à des classiques du jazz à écouter par le biais d’un QR Code. Aussi depuis décembre, le lieu ne désemplit pas et, telle une adresse qui s’impose dans le paysage lyonnais, le bouche-à-oreille fait si bien son travail qu’il est désormais nécessaire de réserver. The place to be…
Big Easy
17, quai Romain-Rolland
69005 Lyon
À Strasbourg, ouverture de « 44 cl – Dealer de Bière »
Avec « 44 cl – Dealer de Bière », Strasbourg accueille une boutique où plus de 400 références de bières en provenance des quatre coins du globe sont vendues majoritairement en canette d’aluminium (44 cl).
À ses commandes Fred et Guillaume sont tous deux des professionnels du secteur. Le premier est bartender et mixologue au Code Bar. Le second a évolué au sein de l’Académie de la bière et a occupé un poste à responsabilités dans une grande brasserie alsacienne. Si la force du lieu réside dans sa sélection de bières en provenance du Danemark, de Suède, du Canada, des États-Unis, qui affichent pour la plupart des designs hallucinants, la collection de spiritueux des 2 acolytes n’est pas à négliger : parmi la cinquantaine de références les amateurs de cocktails retrouveront des rhums, des mezcals, des vodkas, des gins et des eaux-de-vie triés sur le volet.
À noter que les bières affichent des prix allant de 2,70 à 24,90 €, avec des produits rares et millésimés.
44 cl – Dealer de Bière
3, rue des Bœufs
67000 Strasbourg