Hier déferlait la première vague. Un événement d’envergure, organisé par l’interprofession du cognac (BNIC) au sein du bar de l’Officine du Louvre et qui a attiré pas moins de 300 amateurs. Rétrospective.
Elle vise à sensibiliser les figures emblématiques françaises de la mixologie comme le grand public au cognac dans les cocktails : la Cognac Cocktail Connexion lançait hier son 7e opus, au cœur du bar de l’Officine du Louvre. « L’après-midi, nous avions convié une trentaine de barmen parisiens à une masterclass, confiée à Stephen Martin (bartender À La Française, au Bar Français…) et à moi-même, explique David Boileau (ambassadeur du cognac au BNIC). L’idée était de revenir sur les cocktails basiques à base de cognac et de redonner à cette boisson une place plus légitime dans un univers qui, on l’oublie parfois, fait intégralement partie de son ADN. »
Au sein du Harry’s New York Bar, un lieu choisi tel un clin d’œil historique au célèbre Side Car créé en son sein en 1922, l’événement réunissait également des représentants de maisons de cognac telles que Bourgoin, Courvoisier, Frapin, Hennessy, Hine, Martell ou encore Louis Royer. Tous ces protagonistes du secteur investissaient le soir même la majestueuse verrière XIXe de l’Officine du Louvre, dont le bar à rouvert en juin dernier, après plusieurs années de travaux. « À partir de 19 heures, la chef barmaid Marie Picard accueillait plus de 300 amateurs de cognac, venus se délecter de 4 cocktails inédits, imaginés par ses soins sur la base produits de ces acteurs majeurs de la filière », précise David Boileau.
28 expressions de tonalité différentes
« Avec 7 marques différentes, 4 cocktails novateurs, les convives pouvaient découvrir 28 expressions différentes, détaille David. Chaque cocktail ayant bien entendu une saveur spécifique selon la marque utilisée pour le concevoir, l’idée était de mettre en valeur la miscibilité et la capacité d’adaptation du cognac. »
Pour l’interprofession du cognac (le BNIC), l’événement était aussi l’occasion de se retrouver et de partager des savoir-faire, des ambitions et aussi de se projeter vers l’avenir. Pour les convives il s’agissait avant tout de se délecter des créations de Marie Picard, dans une ambiance plus que conviviale rythmée par la présence d’un groupe de musiciens. « Vis-à-vis d’eux, du grand public, l’événement vise à changer les mentalités, explique David. Pour beaucoup, le cognac reste un digestif et ils n’ont pas nécessairement la connaissance historique concernant son lien avec l’univers cocktail. Or nous n’avons rien inventé, puisque cette dimension-là a toujours été inhérente à cette culture. A contrario, ils commencent à déceler les potentiels et nous nous apercevons qu’il y a de moins en moins d’a priori sur cette question.» Pour cette 7e édition, 3 autres dates seront prochainement programmées. Probablement entre avril et novembre à Paris et à Bordeaux.
Par Gérald Dudouet