in ,

LE LIVRE « LE TOUR DU MONDE EN 80 VERRES » : UN VOYAGE À HAUT DEGRÉ

Les auteurs Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi partagent une passion pour les alcools d’ici et d’ailleurs, de la Normandie au fin fond du Bénin. En 80 verres, leur dernier ouvrage nous emmène dans un captivant périple sur les 5  continents. Il s’agit de découvrir les boissons traditionnelles de différents pays à travers leur histoire, leur processus de production et leur ancrage culturel. Une lecture  à siroter sans modération !

Raconte-nous ton parcours et celui d’Adrien.

Je viens de Bordeaux et Adrien des Pays de Loire. Nous avons fait nos études ensemble, nous travaillons depuis cinq ans sur des projets communs autour de la rédaction et du graphisme sur la gastronomie… liquide ! Depuis l’âge de 19 ans, nous nous intéressons au monde du vin et des spiritueux. Nous avons approfondi nos connaissances grâce à des salons, à plusieurs reportages et articles. Selon nous, l’un des grands intérêts de l’alcool est sa capacité à faire voyager à la fois sur tous les continents et dans le temps.

Le tour du monde en 80 verres : un voyage autour de 80 alcools traditionnels sur les 5 continents

Comment a démarré le projet du livre « le Tour du monde en 80 verres » ?

La Carte des vins s’il vous plaît est notre premier ouvrage sur un concept, à base d’infographies et de graphiques autour de l’œnologie à travers le monde. Nous avons souhaité poursuivre cette idée dans le monde des alcools en mélangeant plusieurs boissons. Le Tour du monde en 80 verres n’est pas un livre de dégustation. L’idée de départ est de présenter la place de l’alcool dans la civilisation. Voilà plus de 10 000 ans que l’être humain a découvert la façon de produire de l’alcool, bien avant la roue. 

Cet univers a évolué dans le temps, accompagné de méthodes de production de plus en plus performantes. Le fil conducteur du livre repose essentiellement sur l’histoire et le côté sociologique d’un ou des alcools traditionnels de chaque pays.

Avez-vous eu le temps de visiter tous les pays et de déguster tous les alcools ?

Malheureusement non. On travaille depuis 5 ans dans cet univers, où nous avons accumulé un certain nombre de connaissances sur tous les alcools du monde. Nous avons pu goûter les spiritueux des pays voisins mais aussi de ceux plus éloignés comme l’Islande avec le brennivin, un cousin de l’aquavit, ou le Brésil avec la cachaça. Pour l’airag, un lait de jument fermenté de Mongolie, ou le tedj, un hydromel parfumé aux feuilles de gersho d’Éthiopie, c’était plus compliqué car nous devions aller sur place pour le déguster : chose délicate mais nous espérons faire ces voyages !

Peux-tu nous citer les 3 meilleurs alcools à (re)découvrir ?

Je commencerai par le mezcal, un spiritueux mexicain produit à partir de différentes variétés d’agave et qui conserve des valeurs familiales. Puis le saké japonais, qui s’impose progressivement en France et offre une variété incroyable de saveurs. Enfin le cidre, qui bouge beaucoup aux États-Unis mais reste sous-estimé chez nous : on a toujours cette étiquette du « cidre à crêpe » alors que c’est un excellent produit de dégustation.

Chapitre sur le mezcal : honneur à l’agave et à l’artisanat

« Le Tour du monde en 80 verres », par Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi – éditions Marabout — Prix : 25 €.

Ça vous a plu ?

Écrit par Laurence Marot

TRUFFLE PIG BAR (BERLIN) : LE DERNIER BAR CACHÉ DE HAUTE VOLÉE

LYON WHISKY FESTIVAL : SANS PASSER PAR LA CASE PARIS