Suite de notre article précédent sur la découverte des lambics.
Si l’on veut savourer le caractère acide de la Gueuze, mieux vaut un palais éduqué. Bière rafraîchissante et légère en alcool, elle se consomme généralement à l’apéritif. La température idéale de dégustation : entre 6 et 8 degrés. C’est la seule bière symbolisant un rituel de service, avec une bouteille reposant horizontalement dans une corbeille en osier. On la sert généralement dans un verre vertical au fond étroit.
Autre atout : sa durée de conservation. Jusqu’à 10, 20 voire 30 ans, soit la plus longue parmi toutes les bières. Les levures sauvages permettent de conserver toute la pétillance. À table, l’acidité de la Gueuze s’accorde avec de nombreux plats, notamment des produits de la mer tels le saumon mariné ou encore le ceviche. Les Belges vouent un culte à l’alliance de la Gueuze avec une tranche de pain de campagne agrémenté de Pottekeis (fromage local), de radis, d’oignons et de ciboulette.
En fin de repas, je conseille l’accord avec des desserts très sucrés comme la gaufre à la chantilly.
Quant à la Kriek, elle se sert traditionnellement dans des flûtes à la même température que la Gueuze afin d’en apprécier l’acidité mais aussi le côté fruité. Elle se marie avec un panel d’ingrédients aux notes terreuses comme les betteraves, les aubergines ou les choux rouges. On l’utilise pour déglacer des viandes. Côté douceur, les vedettes des desserts tels le cheesecake aux fruits rouges ou la forêt-noire font la part belle aux Lambics aux fruits.
