Laurence Marot
Les Bienheureux, spécialistes du whisky français (propriétaires de la collection de triples malts Bellevoye), relèvent un nouveau défi : le lancement de son premier gin bio, orchestré par Philippe Laclie.
Celui-ci est le fondateur de la distillerie Bercloux sous le gouvernail, depuis 2019, de la société de distribution de Jean Moueix et d’Alexandre Sirech.
Basée en Charente Maritime, cette éminence grise du gin français a concocté une recette originale certifiée bio rarement vue dans la catégorie.
Outre l’ingrédient moteur – la baie de genièvre débusquée en Europe de l’Est – et des ingrédients classiques d’origine française, ce gin, joliment baptisé l’Acrobate, est distillé dans un alambic Stupfler de 800 litres avec de la spiruline locale, une microalgue très aromatique aux mille vertus ; et du yuzu, agrume de l’est de l’Asie déniché en Normandie.
« On essaie d’être cohérents dans notre démarche environnementale, avec des ingrédients locaux et majoritairement bio qui vont de pair. On laisse un temps de repos de 2 mois dans des cuves en Inox pour réduire le gin à 44% et donner le bouquet aromatique recherché : frais, iodé et exotique », explique cet expert en gin.
L’Acrobate est l’un des rares gins bio distribués en grandes et moyennes surfaces.
Prix : 29,90 € la bouteille de 70 cl à 44%.
