Laurence Marot
Il s’appelle Jean-Christophe Cambier. Il a bâti en 2015 l’une des brasseries les plus cotées du Nord avec sa gamme de bières permanentes « Mongy » (blonde, triple, IPA, ambrée, Saison Bio, Session IPA) et ses mousses en édition limitée dopées aux houblons (DDH IPA, Hoppy Lager). Cet ingénieur agronome, ancien responsable de qualité au site de production de Heineken à Mons-en-Barœul, est reconnu pour ses produits parfaitement équilibrés et de qualité constante, exclusivement distribués en CHR et chez les cavistes – Vandendriessche sur la région, et GuruBeer en France. Depuis le deuxième confinement, la brasserie déstocke dans son taproom-boutique ses fûts en growlers qui partent comme des petits pains. Bref, l’entreprise familiale se porte si bien qu’elle vient de fermer ses portes pendant 4 mois pour faire peau neuve avec un matériel rutilant pour tripler son volume de production, passant de 2 000 à plus de 5 000 hectolitres. L’investissement : 1,4 million d’euros, avec le soutien financier de la Région. Son objectif : travailler avec davantage de souplesse et produire un plus grand nombre de bières éphémères au côté de son équipe de 3 brasseurs.
Pas de panique pour les amoureux de Cambier : la production a été transférée chez ses amis de la Brasserie du Pays flamand. Une valeur sûre !
