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LA DISTILLERIE DU VIADUC : UNE DISTILLERIE INSTALLÉE DANS UN ATELIER D’ART

Extrait du dossier « La nouvelle génération de distilleries urbaines »

La période de confinement a fait mûrir des vocations comme celle de Quentin de Montgolfier et Théo Boussion, 2 amis parisiens de 31 ans animés par la passion des spiritueux. Après un bon brainstorming, le duo décide de monter une distillerie urbaine en Île-de-France.

« Pour trouver un local bon marché, on a frappé à la porte des mairies de la banlieue Est : Pantin, Montreuil.. On a été aussi face à des bailleurs qui ne comprenaient pas notre activité et se méfiaient de nos manipulations avec le gaz pour faire fonctionner l’alambic. Il nous a fallu faire beaucoup de pédagogie », détaille le tandem.

En septembre 2021, le Viaduc des Arts accepte sa candidature à un appel d’offres d’une location d’un atelier de 150 m2.

«Cette institution du XIIe arrondissement réservée aux métiers d’art cherche à dynamiser son offre. Dans notre projet, nous proposons également une boutique et un atelier de dégustation, racontent les fondateurs qui s’apprêtent à ouvrir après plusieurs mois de travaux et de bataille administrative. Le serpent se mordait la queue entre les douanes, le bailleur et la banque. Nous avons dû beaucoup échanger et organiser un crowdfunding pour financer une partie du matériel et de la production. » 

Aujourd’hui, la distillerie a fière allure avec ses 2 alambics à repasse en cuivre de 500 et 1 000 litres à côté de l’espace boutique installés dans un espace lumineux.

« Nous répondons aux normes de l’ICPE (NDLR : Installation classée pour la protection de l’environnement), qui autorise en ville un équipement d’une capacité inférieure à 50 hectolitres. Le sol du rez-de-chaussée ne supporte pas plus de 800 kilos. La logistique est très serrée car nous avons un petit espace de stockage et vu notre configuration, le lieu doit rester propre. On réfléchit à l’avenir au cas où la demande exploserait. »

Sur les étagères trônent déjà les flacons 100% recyclés des premières cuvées de gin et de pastis exclusivement élaborés à partir de plantes françaises bio. À découvrir le 14 juin.

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Écrit par Laurence Marot

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