Laurence Marot
Elles s’appellent Stephanie Macleod, Bronagh Kelly, ou encore Katy Gravina. Elles sont écossaise, irlandaise et française et font partie des whisky makers qui procurent à la catégorie une touche féminine.
Katy Gravina, de la distillerie T.O.S à Aix-Noulette
C’est par l’univers de la bière que la Nordiste a intégré le monde du whisky « Avec son frère Vincent, mon compagnon Stéphane Bogaert avait fondé la brasserie Saint-Germain en 2003. J’étais plongée dans cet univers. Tous les deux avaient en tête de monter une distillerie pour pérenniser l’activité de la bière. J’ai proposé mes services en tant que distillatrice. J’ai été formée en 2017 à l’utilisation de notre alambic Holstein, sur place à la brasserie. Son fonctionnement m’a paru totalement naturel », raconte Katy Gravina.
Le premier whisky Artesia sort des fûts en 2020 et fait un carton.
« On s’est inspirés de la tradition écossaise, explique la distillatrice. Philippe Jugé, coorganisateur du salon France Quintessence, est régulièrement venu nous voir et nous conseillait de produire un maximum de distillat, ce que nous avons fait. Aujourd’hui, Stéphane et moi sommes seuls à la tête de l’entreprise et nous sommes distribués à la Maison du whisky. Gage de qualité ! Nous avons également racheté la distillerie de Wambrechies en 2019. En 2024, les 2 distilleries seront réunies sur le même site. »
Cette dernière travaille sur de nouveaux trésors maltés et vient de présenter l’Artesia Ex-Fût de Porto Blanc au Whisky Live.
« Pour créer un whisky, j’aime prendre le temps », précise Katy Gravina.
Un second gage de qualité dans une région qui s’ouvre sur le whisky !
