Laurence Marot
Après avoir secoué du shaker à Londres, cet ex de l’ECC à Paris et ancien bar manager au Milk & Honey à Londres fait son grand retour en France. Son savoir-faire franco-anglais et sa culture cocktail ont attiré les antennes du palace parisien.
Ethereal de Compass Box, découvert au Whisky Live
J’ai beaucoup travaillé avec John Glaser, son fondateur, au Milk & Honey. Ce blended malt à 49% fut élaboré pour célébrer les 65 ans de la Maison du whisky. C’est un assemblage incroyable d’un single malt des Highlands (43,3%), et surtout d’un single malt de l’île d’Islay (39,3%). J’ai flashé sur son côté épicé, herbacé et bien sûr tourbé.
Stauning Rye, découvert au Whisky Live
Je n’ai pas jamais bu un rye comme celui-ci de cette distillerie danoise. Cette cuvée est réalisée à partir de 70% de seigle malté et 30% d’orge maltée. Ses fondateurs utilisent des céréales cultivées à proximité de la distillerie et les maltent eux-mêmes selon leur propre méthode. J’ai beaucoup apprécié ses notes maltées et boisées, ses saveurs de fruits de mûre et de cassis, ainsi que sa touche mentholée.
Cognac Fins Bois n°52-22 de Grosperrin, découvert au Whisky Live
J’ai toujours beaucoup aimé la proposition de Grosperrin. Celui-ci est une petite merveille ! Ces très jolies notes d’iris et de violettes viennent complimenter le rancio au nez, accompagnées par une légère minéralité en second temps. Au palais : des notes boisées et un peu poivrées qui vont généralement avec un cognac de cet âge-là, mais aussi une belle onctuosité et au final des notes de cassis vraiment très surprenantes.
